A l’occasion de la 9ème édition du challenge Gérémi NJITAP, la conférence de presse de lancement s’est tenue au siège régionale du Centre de la Société anonyme des brasseries du Cameroun à Yaoundé.
Face à la presse les responsables des équipes, mais surtout le manager générale l’école de football brasseries du Jean Flaubert NONO a annoncé les couleurs de ce que sera cette autre édition, la seconde dans la ville de Yaoundé
Pourquoi seulement 3 clubs d’élite dans ce tournoi est-ce un choix de l’organisation ?
Les Critères des sélections des participantes à ce tournoi sont nombreux. Il y’a déjà un critère géographique avec l’ambition de voir tous les coins du Cameroun réunis. Au niveau des structures on essaie d’identifier les structures qui travaillent bien et celles qui mettent un accent sur la formation. Et si nous n’avons que 3 clubs de l’élite c’est pas la volonté de l’organisation. Quand l’un des plus grands club du Cameroun qu’est le Canon décide de faire dans la formation il faut l’encourager. Il faut encourager les clubs qui font dans la formation mais il faut surtout donner de la place au structure de formation. On espère que les clubs de l’élite feront dans la formation mais l’objectif est de trouver la bonne collaboration entre les académies et les clubs de l’élite.
Est ce qu’il existe une relation profonde entre L’EFBC et les académies participantes et quelle est la garantie sur le respect des âges?
Les dispositions sont prises au niveau de la fédération pour protéger ses académies et permettre à ces académies de protéger leurs joueurs. Dans le bordereau nous demandons la Licence fédérale des joueurs chaque et c’est à chaque académie de protéger son joueur. À l’EFBC on entre part la coupe Top à partir de 12 ans donc il y’a 6 ans de formation.
Pour l’âge c’est un sujet récurent… cette responsabilité avait été confié au médecin pour des visites médicales pour déterminer et dire s’il y’avait un problème. À partir du moment où la Licence est établie on ne peut pas être plus royaliste que le roi puisque ces enfants passent par la radiographie du poignet. Demain lors de la première journée le jury sera là avec des professeurs d’EPS et des anciennes gloire pour observer. Si lors de la première journée il y’a des cas excessif il faudra éliminer et ce sera beaucoup plus dans la catégorie U15.
Mais après chez les U17 ou les U18 vous pouvez avoir 22 ans mais si vous n’êtes pas bon et entraîné vous ne pouvez pas tenir le rythme athlétique, car dans ce genre de compétition le niveau est tout de même élevé.
Un an après la délocalisation de ce tournoi à Yaoundé est ce qu’on est satisfait de celà?
Le choix de Yaoundé c’est surtout pour le climat, puisque à Douala les pluies sont déjà là fin juin et au stade camrail c’est pas évident. Les conditions de jeu avec la pluie sont pas exceptionnelles. C’est surtout Mbankomo et son terrain synthétique et pas surtout Yaoundé. Si ce n’était pas çà on serait resté à Douala. L’an dernier ça s’est très bien passé et nous avons eu du beau football pendant une semaine. En venant à Yaoundé c’était surtout de faire 3 tournois sur l’année dans 3 villes et de montrer le savoir faire de L’EFBC en matière d’organisation.
Quel est le mécanisme pour rassurer que les joueurs sont les meilleurs proposes par les centres de formations ou les clubs?
Les clubs déjà eux mêmes sont pas là pour s’amuser et veulent gagner et pour celà ils font le maximum pour présenter la meilleure équipe possible. Ces clubs n’ont pas besoin d’avoir le fils du président, du coach d’un ami. Chacun se bat et doit mériter de revenir l’année prochaine.
Quelles sont les innovations pour cet acte 9? Est ce qu’il y’a la possibilité des équipes mixtes?
C’est un tournoi réservé exclusivement aux garçons.
J’aime bien cette question sur l’innovation à chaque fois. Pour ma part l’innovation réside dans le fait que le tournoi se joue encore. Il faut pouvoir faire perdurer un tournoi comme celui là et le pérenniser.
Est ce que les lois de jeu seront entièrement respectés ?
Il y’a un règlement établi pour ce tournoi et les 17 lois de jeu seront respectées. Les arbitres déjà sont d’un très bon niveau, ils sont tous de Yaoundé et ce sont des arbitres qui jouent en région et même dans l’élite.
La consigne pour les arbitres est simple, qu’ils mettent en application ce qu’ils ont appris dans les stages.
